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Médecin, un autre monde (Graveurs de Mémoire) (French Edition)

Je vous assure toute ma satisfaction. Je garderai toujours un bon souvenir de vous.

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Je quitterai la France le 29 Novembre. Jean-Michel Lasayques pour ses photos de la tombe du Comte Benjamin Tascher, pilote de l'escadrille Ronan Furic pour l'envoi des photos de sa collection. Ludovic Spy pour l'envoi des photos du caveau de la famille de Rochefort. Philippe Germain pour ses photos de la tombe du Ltt Roland Garros. Annie Malfoy pour ses photos de la tombe du Sgt Jean Montmain. Marc Baert pour l'envoi des photos de la tombe du Slt Georges Momet. Jean-Pierre Mehl pour l'envoi des photos d'insignes de sa collection. Bernard Gintz pour l'envoi des photos du Soldat Henri Grasset.

Jean-Paul Borderelle pour l'envoi des photos de sa collection. Marc Dantlo pour l'envoi des archives de l'Adj Jean Sendral. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos des insignes et de l'entoilage. Alexandrer Kazakov pour l'envoi des dessins des avions de l'escadrille La torche noire et rouge sur les avions peints en aluminium. Photo Cne Guy Tourangin transmise par son fils que je remercie pour son aide. Ltt pilote de l'escadrille N 26 pose devant son Nieuport 17 sur le terrain de Cachy. Photo Collection Ronan Furic que je remercie pour son aide. Elle comprenait 3 groupes de chasse: Des coups de canon, disaient les gens autour de moi.

Soudain, sur la porte, des coups violents. Ici mes souvenirs se brouillent. Evidemment, rien de pire, dans le danger, que de se sentir seuls.

Denis Dodart

Ils nous avaient bien eus, dans tous les sens du mot! Ils me faisaient peur tant ils avaient l'air brutal. Puis, il n'y eut plus de suivant. Comme ce matin, chez nous.


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  2. Medic@ - Félix Vicq d'Azyr : l’anatomie, l’État, la médecine — BIU Santé, Paris.
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  5. Denis Dodart — Wikipédia;

Vite, on grimpe l'escalier. Devant notre porte, il fallut enjamber le cadavre d'un Allemand. Pas besoin d'ouvrir la porte, il n'y en avait plus. Deux dans le couloir. Quelques uns ne bougeaient plus. Quelle horreur pour un gosse de cinq ans. Mais de secours il n'y en eut point. Il tint un petit discours dont je retiendrai toute ma vie les derniers mots: Tout le monde s'embrassait, les larmes aux yeux, en se disant adieu. Du coup, nous pouvions regagner la cave. Les Allemands faisaient du feu. C'est amusant de, faire du feu! Il fallait se coucher pour respirer. Nous hurlions de terreur.

Il avait vu la seule voie de salut: Il se laissa retomber et cria: Et puis … et bien, il y en avait qui refusaient de sortir: Il sortit le premier et se tint debout. Le trou dans la haie! Il y eut une exception. Nous avions rejoint la vieille route de Villance. C'est alors que j'eus l'horrible vision du village en feu.

Place des femmes en médecine — Wikipédia

Toute la fenaison s'en allait en flammes. Il fallait, au plus vite, fuir cet enfer. Moi, je ne vais pas plus loin. Une horreur de plus parmi tant d'horreurs. Une balle dans la nuque l'envoya dans l'autre monde. A Maissin, sur le monument du souvenir, son nom, pourquoi? Cet appel, je m'en souviendrai toute ma vie! Nous traversions une sorte de mer humaine, grise, dont on n'apercevait pas le rivage.

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Mais pas question de les accepter. Sans lui, je me sentais perdu. Que de larmes et d'embrassades! Plus de moyen de transport sauf pour l'occupant. Il faisait un temps superbe. De notre maison, il ne restait que des murs noircis. Feu - c'est le cas de le dire — la bouteille. Un retour, pensions-nous, paisible et sans histoire, quand, soudain, surprise, frayeur. Il nous fit signe et replongea dans le bois. En nous voyant, elle reprit ses couleurs. La brave bonne femme! On aurait dit qu'elle voyait le Bon Dieu! Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien se dire? Ce n'est qu'en que j'appris le fin mot de l'histoire.

Pendant le terrible hiver de , ils durent bien se rendre. Le mobilier, par contre En cours de route, nous avons dormi dans une grange. Le jour suivant, merveille! Pas pour longtemps malheureusement. Je n'en sais plus rien.


  • Prima di Adamo (Before Adam) (Radici) (Italian Edition).
  • Place des femmes en médecine!
  • Duet - From Lunch to Love?
  • Antoine Vallot.
  • Un authentique descendant des comtes d'Arras. Elle nous a fourni autant de lait qu'elle pouvait, durant toute la guerre. Et puis la guerre continua. Chaque famille recevait une ration de ce que l'on osait appeler de la farine. Et d'ailleurs, comment l'avaler? On essayait de tartiner le produit avec du saindoux Les soupes aux rutabagas! Quand il y avait du charbon ou du Schlamm, on le faisait fondre et il en sortait un jus qu'on lapait avec une faisant fonction de tartine.

    Et les cultivateurs, direz-vous? Certains fermiers redoutaient la fin - pas la faim - de la guerre. Lors des moissons, nous allions glaner. Il suffisait de les ramasser. Des gosses qui allument un gros feu de bois. Mais nous qui les avions mis en alerte, nous n'avions pas le plaisir de les voir penauds. Bourres le tube avec le soufre d'une dizaine d'allumettes. Introduisez un clou dans le tube. La semaine suivante, tout recommence. La farce ne prenait plus. De plus, les allumettes devenaient introuvables. S'enfuyaient les jours, passaient les semaines et les mois.

    Et puis, un beau jour, grand branle-bas. Le Kaiser Guillaume II en personne allait traverser le village. Rien de semblable n'eut lieu et le Kaiser passa. Personne ne l'a vu. Il y eut tant de va et vient d'automobiles - pas de chevaux - malheureux! Que le Seigneur de la guerre - le "saigneur", osaient dire les mauvaises langues - ne fut reconnu de quiconque. Le canon de Verdun! De ma vie, je n'ai jamais rien vu de plus dramatique. Pendant des semaines, il n'en est plus sorti. Et celles du fermier de l'Allemoine. Quand, vers 16 heures, je les vis repasser, la circonstance ne semblait plus peser lourd sur leur coeur.

    C'est la vieille servante qui donna l'alerte. Il viendrait le lendemain pour faire le constat officiel. Le mort bougeait, le mort parlait: Et puis la vie continua. Chose curieuse, je ne me souviens pas d'avoir eu tellement froid. Ce qu'on a pu patauger! Fameux atout pour un braconnier. Nous avons vu tomber un des deux uhlans, l'autre fuir au grand galop et le fils Bartel rentrer dans le bois. Mais vous pensez bien que l'histoire n'est pas finie. Nous, les enfants, pouvions rester chez nous. Mais, sur la place, quel spectacle! C'est ce qu'il fit en tirant publiquement au sort le nom des deux victimes.

    Je ne me souviens pas de leurs noms et je ne sais pas ce qu'ils sont devenus! Le fils Bartel, lui, court toujours L'instruction obligatoire, qui s'en souciait? Je me le demande encore. L'inspecteur ne cachait pas sa surprise. Pendant la guerre, on y servait ce qu'on appelait la soupe scolaire. Je ne m'en souviens plus.

    L'occupant n'y a vu que du feu, tout comme les gens du pays d'ailleurs. Je ne l'ai jamais su. D'ailleurs je ne me posais pas la question. Le comte se fichait pas mal du prix qu'on lui payait. A leur insu, Guyot comprenait parfaitement l'allemand. Du pain et des jeux! La plupart des jeunes avaient trop peu de pain et pas de jeux. Un beau jour toutefois, on inaugura le jeu de quilles. Un beau jour - si l'on peut dire - notre village ne fut plus qu'une caserne.

    Les Allemands envahisseurs se firent envahissants. Ils les chargeaient sur de grandes plates-formes qui prenaient la direction de la France. Avec les rails, ils emportaient aussi les wagons. Elle n'avait pas de roues. Crachant, fumant, glissant au-dessus des rails et remorquant des wagons qui, eux, roulaient sur de vraies roues. Du coup, miracle, le tram changeait de voie. Du jour au lendemain, on passa du tohu-bohu au calme plat. Enfin on se retrouvait entre soi!

    La vie courante put reprendre.

    Evidemment, puisque les U.